Poursuivant des questionnements sur le présent postcolonial, Lotte Arndt travaille de manière transdisciplinaire entre des recherches universitaires et le champ de l'art. Elle vient de terminer une thèse en études culturelles sous le titre Chantiers du devenir en des espaces contraints. Négociations postcoloniales dans les revues culturelles parisiennes, portant sur l’Afrique, 1947 à 2012 (Humboldt Université Berlin et Paris VII, Denis Diderot). En outre, elle collabore avec le Frankfurt Research Center for Postcolonial Studies (avec lequel elle a organisé le colloque international Colonial Legacies, Postcolonial Contestations: Decolonizing the Social Sciences
and the Humanities à la Goethe-Université, juin 2011). Actuellement elle travaille comme chercheuse invitée à l’école nationale supérieure des arts de Clermont Métropole (ENSACM) où elle collabore particulièrement avec le projet "Les paysages déplacés: Import –Export". Travaillant de manière répétée avec un groupe d’artistes et de chercheuses réuni-e-s pour Ruser l’image (temps forts en janvier 2013 à Nantes; décembre 2013 à Aubervilliers) elle cherche à contribuer au développement de stratégies culturelles afin de subvertir les représentations figées, les classifications sociales hiérarchisées et les effets corrosifs des inégalités et exclusions.