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Spectacle du 7 au 9 mai 2007 à 20h30
au Théâtre de la Commune - Centre dramatique national d'Aubervilliers dans le cadre d’une collaboration avec les
Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis


"(...) Parce qu’on ne me voit pas sur scène, on parle du corps qui disparaît. Mais la disparition ne m’intéresse pas. La question qui est en cause est plutôt de l’ordre d’un mécanisme de l’inconfort. Ce que j’entreprends par rapport au son est une situation qui m’est assez pénible. Je ne suis pas chanteuse mais je travaille la voix et c’est un endroit qui ne me convient pas. Aucun endroit que j’occupe ne me convient vraiment mais il y a une part de difficulté à laquelle j’aime pouvoir me confronter. Pour moi, c’est ça la représentation.(...)"
Claudia Triozzi, extrait d'une discussion avec Vincent Dupont éditée dans le Journal des Laboratoires, mai 2007.    

Claudia Triozzi, danseuse et chorégraphe italienne, s’est installée à Paris en 1985. Parallèlement à son travail d'interprète (avec Odile Duboc, Georges Appaix, François Verret, Alain Buffard, Xavier Le Roy et Xavier Boussiron…), elle crée ses propres pièces, spectacles iconoclastes dont la danse ne sort jamais indemne (La Vague, 1991, Les Citrons, 1992, Gallina Dark, 1997, Park, 1998, Bal Tango, 1999, Dolled up, 2000, The Family Tree, 2002, Stand, 2004). Il s'agit toujours pour Claudia Triozzi de mettre à l'épreuve les présupposés du spectacle chorégraphique. L'espace de représentation, les modes d'interprétation propres au danseur et les notions mêmes de spectacle font l'objet d'une perpétuelle remise en question. De pièce en pièce, de salles d'exposition en scènes de théâtre, Claudia Triozzi repousse les espaces de visibilité du danseur. Ses dernières créations laissent apparaître un travail de voix qui déplace les attentes du spectateur en interrogeant la place de la danse.
Avec Up to date, Claudia Triozzi souhaite poursuivre les recherches qu’elle a menées à travers ses différents projets, d’en approfondir certains enjeux et d’en tirer des conséquences afin de s’ouvrir sur de nouvelles voies. Elle prolonge ainsi l’exploration des rapports de la voix et de l’image déjà entamée avec Stand et Opera’s shadows mais elle aborde également la question des processus de mimétisme et des effets optiques illusionnistes, rendus possibles grâce à différents types de dispositifs techniques et scénographiques liés à la lumière. A la différence de ses deux précédentes pièces, il s’agit cette fois de rendre sa pleine visibilité à la présence corporelle.

Le jeudi 10 mai à 19h, rencontre avec l’artiste aux Laboratoires d’Aubervilliers

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Production: association Cespi. Coproduction: Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Les Laboratoires d’Aubervilliers, Festival International des Arts de Santarcangelo. Avec le soutien du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.   

ARF