Madeleine Aktypi est née à Athènes, mais vit en France depuis la fin du XXe siècle ; d’abord à Paris, puis, plus récemment, à côté de la forêt. Elle fait des performances, des éditions multiples, des poèmes parasites, des pièces et, parfois, elle écrit des essais.
Poet/esse et artiste avec un intérêt particulier pour l’histoire des media ainsi que pour les luttes féministes non-binaires et écosophiques, elle travaille et publie ses textes trans-langues en ligne, sur papier ou dans l'espace, par la voix, à la craie, etc. De l'édition multiple à l'installation, et de poèmes en ligne à la lecture assistée, c'est un processus continu qui se fait de voix, de mots et de signes au milieu des media, des végétaux, des animaux & des minéraux.
Elle a performé à la Galerie Air de Paris (2018), à l’Adresse du Printemps à Toulouse (2018), aux Laboratoires d’Aubervilliers (2019-2021), au PAN Café (2021), etc.
Elle a participé à des expositions au Centre Pompidou (Paris, 2020), au Point Commun (Annecy, 2020), au MNAC (Bucarest, 2016), à l’Atelier W (Pantin,2018) et ailleurs. 
Sa dernière auto-édition papier s'intitule Dans le poil du sens (2019), Surrounded poetry s'écrit en ligne / en continu depuis 2012 (madeleineaktypi.tumblr.com), et elle a collaboré avec Colombe Marcasiano et ana crews pour Anthologia n°4 (2021).
Bog Data, le travail en mutation - mèmes, différends et écosophie, sa recherche sur les mutations des mots et du travail dans le soi-disant « web du partage », a été commanditée et publiée par les éditions du pôle Recherche de la Cité du Design (2016). Sous le titre, Surrounded poetry : écrire au milieu, elle soutiendra bientôt sa thèse de recherche-création à l’Université Grenoble-Alpes (Laboratoire Litt & Arts). Elle enseigne à l’École supérieure des beaux-arts de Bordeaux.

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