Ecrivain et historienne d'art, Zahia Rahmani dirige à l’Institut national d’histoire de l’art depuis sa création en 2004 le programme de recherche "Arts et mondialisation", un programme prospectif et transversal sur les pratiques artistiques contemporaines dans la mondialisation. Elle a notamment créée une base de données bibliographiques interactive sur le sujet. Ce corpus de plus de 4500 ouvrages a permis de constituer un fonds bibliographique unique sur la mondialisation de l'art et ses enjeux théoriques, de sa généalogie aux emprunts fait à la littérature comparée. De 1999 à 2002 elle a élaboré et dirigé le Research program, post-diplôme de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, sous la direction d’Alfred Pacquement. Auparavant, elle a travaillé à la Villa Arson, École nationale d’art de Nice, à la Galerie nationale du Jeu de Paume et à la Léo Castelli Gallery, à New-York. Elle est l’auteur d’une trilogie littéraire consacrée à des figures contemporaines "d’hommes bannis". Moze (2003), Musulman roman (2005) et France récit d’une enfance (2006) aux éditions Sabine Wespieser, un travail sur des figures impensées de la théorie postcoloniale. Elle a publié "Le Harki comme spectre ou l’Ecriture du déterrement", in Retours du colonial ? Disculpation et réhabilitation de l’histoire coloniale, éd. Atalante (2008) et "Le Moderne comme point d'arrivée sans fin", in Qu'est-ce que le contemporain, éd. Cécile Defaut (2010). Ses écrits sont régulièrement signalés et commentés par les chercheurs tant en France qu’à l’étranger.