Soirée de catch littéraire
Vendredi 9 décembre 2016, à 20h

 

En collaboration avec le Groupe d'information sur les ghettos (g.i.g.) et sur l’invitation de Sonia Chiambretto et Yoann Thommerel, l’équipe de l’EISPI viendra écrire, bondir et rebondir sur le “Questionnaire n°1”, aux Laboratoires d'Aubervilliers.

 

En catch littéraire, on boxe avec les mots, à base de coups de points d’exclamation et de syntaxe qui fracasse. 

S’affrontant lors de matchs d’improvisation écrite sur ordinateur, les catcheurs aiguisés et déguisés manient le masque et le clavier avec humour et poésie.

Ce vendredi 9 décembre aux Laboratoires d'Aubervilliers, quatre catcheurs viendront combattre en public. À l’issue de 3 matchs (2 demi-finales et 1 finale), les spectateurs seront invités à voter à poing levé pour leur texte/catcheur préféré.

Chaque match est découpé en 4 manches : une première d’écriture libre et trois autres sous contraintes, tirées au sort par le public. Les textes des catcheurs sont écrits et retransmis simultanément sur écran géant afin de pouvoir être lus en direct.

Au gong final, chaque catcheur est invité à lire à voix haute le texte de son adversaire. Les vainqueurs des deux premiers matchs se retrouveront en finale pour décrocher la très convoitée ceinture de la FFCL, la Fédération Française de Catch Littéraire.

Umberto KO, Mohammed Alu, Sandy Georges, Nihilitzsche, Marguerite Tarace, Mother Faulkner… Ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs de la FFCL, prêts à en découdre avec les mots et les maux. Chaque catcheur a son style vestimentaire et littéraire bien à lui. Derrière son masque, sa figure de style. Il est également doté de supers pouvoirs qu’il peut convoquer à chaque instant lors du match en criant “Zeugme” ou “Chiasme”. Un super pouvoir est une contrainte supplémentaire imposée à son adversaire.

Enfin, une soirée de catch littéraire ne serait rien sans ses autres protagonistes : un arbitre moustachu faisant office de maître du jeu, un juge de ligne veillant au bon respect des contraintes et une équipe technique aux manettes de l’ambiance son et lumière.

 

Née au Pérou il y a une dizaine d’années, la Lucha Libro (“Lutte Livre”) est importée en France par l’EISPI, l’École Internationale Supérieure de Poésie Intercontemporaine. L’EISPI organise des soirées catch dans l’hexagone depuis plus de quatre ans. Elle propose également des ateliers jeux d’écriture, des soirées Blind Text et édite Cactus Calamité, un fanzine de poésie.


ARF